Bonjour tout le monde !
Aujourd’hui, je vous parle culture, je vous parle poème, je vous parle slam. J’ai découvert le Slam en 2008, lors d’une scène ouverte au Crep des Lices à Toulon. Mais avant de commencer, je dois vous expliquer ce qu’est le slam.
QU’EST-CE QUE LE SLAM?
A l’état d’écriture, le texte est poème. C’est lorsqu’il est déclamé qu’il devient Slam! Mais le SLAM! Qu’est-ce que c’est?
C’est un art oratoire qui permet à tout un chacun de s’exprimer sur une scène, devant un public. C’est une nouvelle façon de faire de la poésie sans les contraintes scolaires. On laisse libre cours à son inspiration.
Les scènes slam sont, à la base, des joutes verbales au cours desquelles les participants s’affrontent selon des règles :
- Passage limité à trois minutes
- Pas d’accompagnement musical
- Pas de costumes et de déguisements
- Pas d’accessoires.
Le jury, composé de 5 personnes choisies parmi le public, donnent une note entre 0 et 10. La meilleure et la plus mauvaise note sont annulées. On ne conserve que 3 notes pour plus de neutralité.
Des scènes ouvertes sont le plus souvent organisées. On vient pour partager ses textes, pour écouter les autres, pour s’inspirer… Pour passer une bonne soirée.
Je suis devenue « slameuse » en 2008.
Dans le cadre de l’association SLAM FLAMBOYANT, j’ai organisé et animé des scènes slam ainsi que des ateliers d’écriture, j’ai donné des concerts, j’ai participé à des concours, j’ai enregistré des titres…. Toujours inspirée par la passion!
DIS-MOI DIX MOTS SOUS TOUTES LES FORMES
Tous les ans, depuis 2002, le Ministère de la Culture organise une opération nationale de sensibilisation à la langue française : Dis-moi dix mots sous toutes ses formes.
10 mots sont proposés tous les ans autour d’un thème. Il faut se les approprier et les utiliser dans un texte. Un exercice que j’apprécie énormément quand parfois je suis en manque d’inspiration. Les mots en gras sont ceux choisis en 2014. Je vous laisse découvrir le slam que j’ai écrit. Bonne lecture !
FEU
« Aujourd’hui encore, je transgresse ma promesse d’éviter toute ivresse. Comblée par la solitude, j’abreuve ma soif sur un banc,
Loin des regards méprisants.
Je vis dans l’opprobre.
Est-ce ma faute si je ne puis rester sobre?
Tandis que je m’ENLIVRE,
J’entends au loin résonner la clameur d’une cohue.
Ce TOHU-BOHU me dégrise.
Prise par un élan de curiosité, je tends l’oreille.
Une voix s’élève dans ce CHARIVARI.
« Qu’attend-on donc ? Brûlons-les à brûle-pourpoint ! Point de pilons ! De la poussière !»
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