PROGRAMME
- Jeudi 16 mai à 17h : La chaise à porteur, « La chaise à roulettes », place de la Visitation.
- Vendredi 17 mai de 18h00 à 20h30, café-théâtre de la porte d’Italie, à 18h00 : Les feux de la Reppe, « Le moulin de Maître Cornille » ; à 20h30 : Le Radit Ligue d’impro, « Match d’improvisation ».
- Samedi 18 mai de 15h30 à 17h00, café-théâtre de la porte d’Italie, à 15h30 : Lectures ; à 17h00 : Les Caracs, « La Bonne âme de Tse Chouan » ; à 19h00 : apéro festif ; à 20h30 : E et B, « Bella ciao » + rencontre.
- Dimanche 19 mai de 15h30 à 21h00, café-théâtre de la porte d’Italie, à 15h30 : Les beaux parleurs, « Les diablogues » ; à 17h30 : Les beaux Héraults de Ravel, « Le petit violon » ; à 19h : Troupe de l’USAM, « Sketches ».
Un coup de cœur tout particulier pour la pièce de théâtre « La bonne âme de Tsé Chouan » jouée par la compagnie les CARACS le Samedi 18 Mai à 17h00 au Café théâtre de la porte d’Italie. Ces acteurs sont aussi des amis avec qui j’ai joué deux autres pièces : « La Folle de Chaillot » de Jean Giraudoux et « Macbett » de Ionesco.
RESUME
« Trois dieux voyagent dans la fameuse région reculée de Chine, le Se-Tchouan (Sichuan). Ceux-ci font la rencontre de Wang, un marchand d’eau, à qui ils demandent un gîte. Wang, après de nombreuses tentatives vaines auprès de la population, pense à Shen Té, une jeune prostituée. Elle accepte de loger les trois dieux pour la nuit.
Pour la récompenser, les Dieux lui donnent de l’argent, ce qui permet à la jeune femme de racheter un débit de tabac. C’est alors que les ennuis vont commencer : passer par-dessus la misère, c’est aussi l’affronter. Shen-té va ainsi trouver peu de clients, mais beaucoup de mendiants et des commerçants peu scrupuleux face à qui, magnanime, elle ne parvient pas à refuser l’hospitalité ou les factures qui lui sont tendues.
Ne pouvant plus assumer ses engagements, Shen Té se fait passer pour un prétendu cousin, Shui Ta, qu’elle incarne elle-même. Shui Ta est un excellent et redoutable homme d’affaires.
À chaque fois que Shen-Té sera en difficulté, elle fera appel à ce cousin. Et elle le fera de plus en plus car lui seul parvient à maintenir la rentabilité de l’établissement.
Bertolt Brecht fait ici la démonstration d’un principe qui lui est cher : permettre à l’homme de s’alimenter est indispensable avant de penser à toute forme de morale (« Beaux messieurs, la bouffe vient d’abord, la morale ensuite »). Il est impossible à Shen-Té, la Bonne Âme du Se-Tchouan, d’appliquer des principes de bonnes morales face à une misère qui pousse ses voisins à toutes les malices. » source : Wikipédia